
Charge mentale, stress, fatigue
Ce que votre cerveau veut vous dire et comment l'écouter
« J’ai beau savoir que ça va trop vite… je continue quand même. » « Je me couche épuisé(e) et je me réveille déjà en tension. » « J’ai des pensées en boucle, mais je me dis que ça finira par passer. »
Ce n’est pas « juste de la fatigue »
vous vous reconnaissez dans l’un de ces témoignages, alors ce qui suit va peut-être changer votre manière de vous écouter.
En consultation, j’entends souvent ce constat :
« Je pense que c’est simplement de la fatigue. »
Mais en creusant, on découvre souvent un terrain bien plus vaste :
- Une charge mentale diffuse, difficile à nommer.
- Une pression silencieuse pour tout maîtriser.
- Un stress chronique qui ne se voit pas, mais qui use.
Ce que j’observe, ce n’est pas un manque de volonté. Ce sont des personnes intelligentes, impliquées, courageuses… mais qui n’ont plus d’espace pour souffler.
Et leur cerveau finit par envoyer des signaux. Des messages d’alerte. Pas pour punir. Mais pour protéger.
Quand le mental prend toute la place
Le mental, c’est un outil formidable. Il nous aide à anticiper, structurer, décider. Mais quand il tourne en boucle, sans pause, il devient un moteur en surchauffe.
Résultat :
- On dort mal.
- On rumine.
- On s’agace pour des détails.
- On perd l’envie, la joie, la clarté.
Et pourtant, on continue, comme si de rien n’était. Parce qu’on a appris à « tenir bon ». À « gérer ».
Mais à quel prix ?
« Je ne sais pas pourquoi je vous appelle… »
Certaines personnes me contactent presque à leur insu. Comme poussées par un mouvement intérieur qu’elles n’expliquent pas tout à fait.
Et très souvent, elles commencent par cette phrase :
« Je ne sais pas vraiment pourquoi je vous appelle… D’habitude, je gère seul(e)… »
Et derrière, en filigrane :
« Si je demande de l’aide, c’est peut-être que je suis faible… »
Mais non. Ce n’est pas ça. Ce n’est pas de la faiblesse. C’est au contraire un signe d’intelligence intérieure.
Une forme de lucidité qui murmure :
« Ce que je vis là, je ne veux plus le gérer comme avant. » « Je sens que c’est le moment de faire autrement. »
Ce genre de phrase marque souvent le début d’un basculement. Celui d’un adulte qui commence à s’écouter, non pas pour tout changer, mais pour arrêter de faire semblant que tout va bien. Et ça, c’est un acte de courage.
Et si on écoutait autrement ?
Je n’utilise pas une méthode miracle, ni une recette toute faite. Mon approche est celle de la thérapie brève : un espace structuré, sécurisé, pour décoder rapidement ce qui bloque et retrouver des leviers d’action concrets.
La sophrologie, l’hypnose, la PNL sont des outils. Mais ce qui compte, c’est ce qu’on en fait ensemble. Et surtout, comment on s’autorise à changer, à son propre rythme.
Un premier pas, sans pression
Vous n’avez pas à avoir « une bonne raison » de consulter. Parfois, c’est juste un élan. Une intuition.
Et c’est déjà suffisant pour commencer.
Un premier contact offert sans engagement
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